Le traumatisme déclenche un processus physiologique que le sophrologue peut accompagner

 

Lorsqu’il y a traumatisme, le cerveau reptilien responsable des réflexes fuite ou combat, envoie un message au corps pour qu’il se fige, se contracte, se fait “tout petit” pour se protéger.

 

Les neurosciences ont démontré que lorsque l’être humain a été traumatisé, le cerveau reptilien prend beaucoup plus de place, ne permettant pas l’évolution du néocortex (humain, réflexion, imagination) et du système limbique (mammifère, émotion, sentiment).

 

Un traumatisme ne peut pas être exposé à un jugement ni à un a priori puisque chaque individu vit et ressens les événements de manière subjective. Ce qui est traumatisant pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre.

 

Tout événement vécu ou ressenti de manière perturbante peut occasionner sur l’instant ou a posteriori des conséquences négatives dans la vie intérieure et extérieure de la personne.

“Il faut se concentrer non seulement sur la régulation des souvenirs intenses activés par le trauma mais aussi sur la restauration d’un sens de l’action, de l’interaction et de la relation à travers une appropriation du corps et de l’esprit”

(Van der Kolk)

 

Pour sortir d’un traumatisme, le “pas à pas” est essentiel. Ne pas aller trop vite permet de réinstaurer en douceur la confiance en soi, l’estime de soi, les sentiments positifs envers soi et l’extérieur.

Je vous propose d’adapter des protocoles en fonction de votre vécu, de vos expériences en commençant par le corps, puis l’esprit, l’harmonisation du corps et de l’esprit et enfin un travail sur vos valeurs.

 

En commençant par le corps, nous travaillerons l’ancrage, la prise de conscience du corps, reprendre confiance avec lui dans le moment présent ,ici et maintenant. Ainsi la connexion avec le corps s’établira ou se rétablira, permettant de s’habituer à vivre dans le moment présent.

L’anxiété (peur du futur) ou la dépression (vivre dans le passé) laisseront place à la “vivance” du moment présent.